Le livre numérique, qu'est ce que c'est ?
Bonjour à toutes & à tous,
Une petite enquête édifiante, vient d'être publiée aux USA, sur l'image du livre numérique dans le monde. Et, oh surprise, les français se font une idée totalement erronée du sujet !... Peut être est ce pour cela que la France est à la traîne, très loin derrière les autres.
Alors faisons de la pédagogie.
D'abord la liste des croyances :
Le livre numérique
• C'est un sous-livre, le plus souvent gratuit, et de mauvaise qualité littéraire.
Faux. Le livre numérique est l'une des formes du livre. Il y a le livre papier, allant de l'édition de luxe reliée au livre de poche; et le livre numérique est une forme, à part entière de livre, utilisable sur ordinateur, sur liseuse ou sur tablette.
• C'est réservé à l'auto édition fauchée qui a été refusée partout ailleurs.
Faux. L'auto édition n'est pas la seule à utiliser le format livre numérique. De grands éditeurs sont aussi sur ce format.
Et l'auto édition n'est pas la lie de la société en matière d'édition. Ce n'est pas parce qu'un auteur n'entre pas dans la ligne et le contenu éditorial que s'est choisi un éditeur qu'il est mauvais.
• C'est un livre au rabais de mauvaise qualité.
Faux. Le ministère de la culture français, que je viens de contacter à ce sujet, catalogue le livre numérique de deux façons :
1) Un livre texte ou texte et photos, reproduit à l'identique du contenu, homothétiquement si possible. Et dont la TVA ce 5 février 2014 est à 5,5%;
2) Un livre enrichi, qui contient video et/ou son, dont la TVA ce 5 février 2014 est à 20%.
Quelque soit la version finale du livre numérique, l'éditeur peut lui choisir un prix qui peut être différent de sa ou ses versions papier. Le prix unique du livre et du livre numérique, entend qu'un même livre au même format doit avoir partout un prix de vente final identique.
• C'est un livre acheté en ligne qui coûte aussi cher que le livre papier.
Vrai. Concernant les éditeurs français, c'est assez vrai, leur version numérique d'un livre est vendu à l'identique avec celle papier, ou presque aussi chère. Certains éditeurs expliquent cela par leur obligation du prix unique du livre (!); et les frais supplémentaires induits pour la transformation en numérique.


